Nom: Ansatsuha
Prénom : Kurokawa & Hikari
Age : 18 ans
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Problème : Kurokawa est schizophrène depuis l’âge de 7-8 ans. Son autre ‘lui’ se nomme Hikari, et il pense qu’il est son frère jumeau décédé à la naissance.
Caractère :
Kurokawa est un jeune homme très doux, un confident parfait, très protecteur envers ceux qu’il aime ou même tout simplement apprécie. C’est quelqu’un de travailleur, il est presque le type même de l’adolescent plongé dans ses bouquins. Et s’il n’y avait pas Hikari pour le tirer vers le monde extérieur, Kuro serait depuis longtemps enfermé dans la maison familiale.
Hikari est un véritable libertin. Tout ce qui l’intéresse c’est son propre plaisir et c’est tout ! Draguer, boire, baiser, rire, emmerder Kuro, bref, vivre, voilà ce pourquoi il est là. Il a besoin de se déchaîner pour être satisfait. S’il veut posséder quelqu’un ou quelque chose, il fera tout pour y parvenir. Il sait utiliser le corps que s’est forgé Kurokawa pendant son adolescence pour draguer. Bref, il est tout le contraire du petit Kuro et à deux eux, il forme un garçon redoutable.
Histoire :
Des cris, aussi bien ceux d’une femme que d’un bébé, un seul bébé. Un médecin qui s’inquiète, qui demande à s’occuper vite de la mère, dans un mauvaise état. Lui-même se penche sur les deux petits garçons qui viennent de voir le jour. Le plus frêle est en parfaite santé, peut-être lui manque-t-il un petit kilo mais rien de grave. Le second par contre ne bouge pas, l’homme a l’impression que l’enfant regarde le plafond, mais sa petite poitrine ne se soulève pas.
« Docteur, la mère vient de décéder…
- L’enfant aussi… »
Un grand silence. Le docteur saisit délicatement le petit corps enroulé dans une couverture que lui tendait l’une des infirmières et sortit de la salle d’opérations. Le père était là, assis sur un banc dans le couloir. Les sourcils froncés, il observa le médecin, qui lui déposa doucement le précieux paquet dans les bras.
« Je vous félicite, monsieur, voilà votre fils…
- Et ma femme ? elle attendait des… des jumeaux… enfin…
- Je suis navré, monsieur. Votre femme et votre second fils n’ont pas survécu à… »
La suite fut perdue dans un horrible brouillard. Akuma Ansatsuha laissa son regard dérivé sur le bébé, blotti dans ses bras. Le petit survivant s’était endormi, bien au chaud dans la couverture. Le nouveau père le hait immédiatement. Cette chose n’était pas son fils… Et cette ‘chose’ s’appela dès ce jour Kurokawa…
Les cinq premières années de l’enfant furent sans problème aucun, mis à part que son père refusait de le voir, de savoir ce qu’il faisait à l’école, s’il était heureux. C’était une nourrice qui s’occupait de lui, et il n’avait pas encore l’âge de comprendre pourquoi Akuma lui en voulait. Pourtant, cela arriva, un soir où il se baladait dans la grande maison à la japonaise. Son père était là, assis sur le parvis du jardin, fixant les deux tombes qu’il avait fait installer pour sa femme et son fils décédés. Kuro n’avait jusqu’à présent jamais compris à qui étaient ses tombes. Il se doutait plus ou moins que la plus grande était celle de sa mère, mais l’autre…
« Tu es un monstre, tu te balade comme ça, comme si de rien n’était, alors que tu les as tués tous les deux… ta mère et ton frère aîné… Metsu et Hikari… je te hais tellement, Kurokawa-kun… tu ne mérites tellement pas d’être en vie… »
La litanie continua comme cela pendant de longues minutes, l’enfant étant totalement immobile, ses membres tremblant de peur, de dégoût, de détresse, d’incompréhension. Soudainement, sa nourrice les trouva ensemble, elle éloigna rapidement l’enfant. Kurokawa ne posa pas de questions, mais lentement, très lentement, la compréhension fit son bonhomme de chemin dans son esprit. Il lui fallut presque un an pour saisir la haine que son père avait pour lui. Et ce fut à ce moment-là qu’Hikari fit sa première apparition.
Les années qui suivirent, Kurokawa vit de nombreux psychologues, et à chaque fois que l’un venait le voir, Hikari prenait le dessus et le faisait tourner en bourrique. C’était de pire en pire. Sa deuxième personnalité ne supportait pas que l’on nuise au petit Kurokawa. Kuro par contre, voyait en Hikari, la présence de son frère mort-né. Après tout, c’était lui qui l’avait surnommé Hikari.
A 11 ans, il entra dans un pensionnat privé. Hikari s’extériorisa de plus en plus, et se trouva même un nouveau jeu. En plus de faire tourner ses professeurs en bourrique, il se mit à draguer tous ceux qui portaient jupes Et –comble du malheur pour son père- pantalons. Kurokawa n’en fit pas grand cas, 11 ans c’est jeune pour penser au sexe, mais apparemment pas pour Hikari.
Pendant les grandes vacances de l’année de ses 16 ans, Kurokawa revint à la maison. Il faisait chaud, très chaud, et Hikari en ayant marre de rester cloîtré dans leur chambre, ordonna à Kuro d’aller prendre l’air. Ne pouvant résister longtemps à son ‘frère’, l’adolescent quitta sa chambre et avança le long des couloirs frais et sombres. Cette atmosphère était tellement agréable. Et ses pas le menèrent bien évidemment dans le jardin privé de son père, face aux deux tombes.
Nouvelle confrontation avec son père. Les même mots blessants avec en plus les « tu mens tout le temps… schizophrène, hein ? espèce de monstre… tu es le démon en personne… même pas foutu de suivre une voie correcte dans la vie… dévergondé… » Kurokawa souffrait tellement que Hikari refit surface sans crier gare et repoussa violemment son père dans le bureau de celui-ci. Il y eut une altercation. Les coups plurent. L’homme était plus fort que l’adolescent, malgré les longues années d’entraînements aux sports de combat. Et le seul moyen que trouva Hikari pour se défaire d’Akuma qui tentait de l’étrangler fut de se saisir du coupe-papier et de l’enfoncer dans le cou de son père.
Une très longue année dans une maison de correction pour meurtre, puis on décida de l’envoyer à Thao, où il est maintenant depuis bientôt un an. Kuro et Hikari se plaisent ici, c’est le seul endroit où ils peuvent s’amuser chacun de leur côté…
Physique :
De longs cheveux blonds lui tombant aux creux des reins, des yeux bleus très clairs protégés par de fines lunettes, des épaules larges et une musculature forgée par les cours de Tai-chi, une taille haute et une démarche fière. Une pierre de lune à l'oreille gauche, un dè à jouer rouge au bout d'une chainette à l'oreille droite. Une phrase 'Morieris ut Canis' tatouée au creux des reins. Des T-shirts et chemises blanches, des jeans et baggys noirs.
Comme je n'ai plus de chambre, pourrais-je en avoir une avec Yohan Fysher ? merci beaucoup ^^