Nom : Kitamura
Prénom : Cydh-Sterne, plus couramment nommé Cydh
Age : 16 ans
Orientation sexuelle : Inconnue
Problème : Borgne bien que cela ne se voie guère, albinisme léger l’empêchant de rester trop longtemps dehors, peur panique de son frère aîné et du reste de sa famille
Caractère : Malgré son air plutôt lointain, il s’avère à l’usage que Cydh est une personne très ouverte, joyeuse et animée. Ainsi, tout le monde pourrait la croire renfermée, hargneuse, un brin teigneuse puisqu’elle ne parle pas souvent à d’autres personnes et qu’elle a tendance à fuir la compagnie trop nombreuse, mais c’est en vérité une jeune fille très agréable, souriante, aimable et prête à aider les gens. Elle fonctionne au coup de cœur : elle vous aime… Ou pas, et dans ce cas là vous risquez de sérieux ennuis dans le genre « attaques verbales et autres crises de nerf »
Habile en parole, perspicace, Cydh est tout de même assez soupe-au-lait et tourne vite. Ce n’est pas très inhabituel de la voir fondre en larme après qu’elle ait lancé une blague potache… Tout, ou presque, peut la faire réagir au quart de tour, une parole comme un geste.
Comme un chat, elle sait ce qu’elle veut et l’applique et tel un canidé, elle suivra fidèlement celui qu’elle désignera comme son « chef »… Oui, la demoiselle est un paradoxe sur pattes et s’en accommode parfaitement et du moment qu’on la connaît un temps soit peu, ses crises caractérielles ne semblent plus être que des aspects normaux dans une personnalité banale.
Histoire : Tout avait commencé de manière parfaitement, totalement normale. Une fille comme les autres ou presque, une famille quasiment normale, un grand frère à peu près intentionné. La seule chose qui avait déclenché toute cette histoire abracadabrante, c’était tout les « à peu près » dont s’entourait cette si respectable, si honorable famille Kitamura. On ne disait jamais de mal d’une famille qui possédait une fortune colossale après tout…
C’était la famille de Cydh-Sterne, vous l’aviez compris. Elle était le second enfant des Kitamura, et avait donc un grand frère. Presque adorable. Du genre grand frère protecteur… Or Cydh était légèrement albinos, un peu faible et souvent malade, on le découvrit assez vite. Borgne aussi, mais ça on ne s’en rendit compte que lorsqu’elle commença à marcher et à se cogner partout. Ses parents, dans un grand élan humanitaire -au premier abord- décidèrent de ne pas la présenter au reste de la famille, de la maintenir dans la grande maison familiale. Pour son bien… La jeune enfant grandit dans cet univers aseptisé et froid, n’ayant comme seule source de chaleur que sa famille, ses parents et son frère. Tant qu’elle n’avait pas la maturité nécessaire pour comprendre que cette situation était mauvaise, tout se déroula sans la moindre anicroche. On lui offrit même tout ce qu’elle voulait, à cette si charmante puce si douce…
« Dis, je peux sortir ? »
Cydh avait 12 ans, et elle ne se posa plus jamais la question après. C’était devenu normal, pour sa famille, qu’elle ne sorte pas, qu’elle reste à disposition à la maison. Une sorte de jolie poupée… Mais humaine. Et comme tout être humain, elle venait de désirer la liberté, sans pour autant l’obtenir. A vrai dire, on ne se donna même pas la peine de lui répondre, on l’ignora superbement. Et pour la jeune fille, ignorer sa demande fut pire que de lui répondre non, voire même que de la maltraiter. On ne l’avait rendue « visible » que quand on avait besoin d’elle, au fil du temps, et voilà qu’elle s’en rendit compte. Alors Cydh dégénéra. Dans le bon sens du terme pour tout le monde, dans le mauvais pour sa famille. Elle tenta de plus en plus de sortir sans faire attention au fait qu’elle risquait de finir comme une crevette dans une paëlla. Elle essaya de faire entendre son cri d’alarme par des crises de mélancolie. Et finalement, elle développa une peur insensée de sa famille sans trop savoir pourquoi. C’était instinctif, en bref. Elle tremblait de tout son corps, les fuyait comme la peste, ne parlait plus. La jolie poupée cassée par trop de rigidité se renferma. Adieu le caractère naturellement ouvert…
Et puis un jour, on ne retrouva plus Cydh dans sa chambre, ni dans la maison. La seule chose qu’on trouva, ce furent les robes qu’elle portait habituellement, ainsi que des mèches entières de sa longue crinière blanche. Par contre des vêtements du grand frère s’étaient volatilisés.
L’escapade fut de très courte durée, quelques heures à peine où la jeune fille avait retrouvé son naturel et la liberté. Puis la police la retrouva, la ramena chez elle. Et comme une poupée cassée ne servait plus, on décida qu’elle devait aller à la remise… Après une discussion houleuse où le grand frère manqua de défenestrer sa mère, on décida d’envoyer la fille honnie dans un établissement pour jeunes à problème. Il se passa encore quelques mois avant que le père n’entende parler de cette maison si glauque… Et qu’il ne décide que ce serait parfait pour la jolie poupée cassée.
Cheveux courts, blottie au fond du taxi l’air terrifiée, Cydh partit pour un monde meilleur… Ou pas. De toute façon, ce n’était plus le problème de la famille Kitamura.
Physique : Tout le monde le lui dit, mais Cydh n’en a rien à faire : elle n’est pas féminine… Et ça l’amuse. Ses cheveux fins et blancs comme neige sont coupés courts, à la garçonne, elle ne se maquille pas ni ne prend soin de son apparence. Cet espèce de grand échalas tout mince a en plus une peau laiteuse, très sensible au soleil et qui rougit au moindre rayon et des yeux d’un rouge semblable à celui du soleil couchant. En général, elle cache l’œil qu’elle a aveugle d’une mèche de cheveux ou d’un petit bandeau.
La jeune fille s’habille comme un garçon de vêtements larges et confortables, mais bien coupés, et se tient assez mal. Enfin, pas droite en gros. Depuis peu, elle s’en fait en plus percer les oreilles de six trous à droite et trois à gauche, histoire d’en finir avec son statut de poupée de porcelaine intouchable, et s’amuse énormément à se faire passer pour un garçon. Et puisqu’elle n’a quasiment pas de poitrine, rien ne l’en empêche vraiment… Pas spécialement amie avec le peigne ou la brosse, elle prend cependant soin de sa peau par nécessité et de son air mutin par jeu. Bien qu’elle garde les sourcils froncés en quasi-permanence, son petit sourire en coin et ses yeux brillants de malice apportent un peu de vie à miss air-de-mort-vivant.
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Jeu 24 Avr - 18:56
