La maison Thao
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La maison Thao

Maison dans laquelle sont envoyés les adolescents à problèmes.
 
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 =Keitashi Ometa=

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2 participants
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Keitashi Ometa

Keitashi Ometa


Nombre de messages : 12
Age : 31
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Date d'inscription : 06/06/2008

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MessageSujet: =Keitashi Ometa=   =Keitashi Ometa= Icon_minitimeVen 6 Juin - 19:35

Gambatte pour lire ma fiche ^^'!


Nom : Ometa

Prénom : Keitashi (Kei)

Age : 17 ans

Orientation sexuelle : Homosexuel

Problème : Keitashi est aveugle. De plus, il a un comportement à la limite de l’asocial.

Caractère : Keitashi est presque asocial. Il apparaît très renfermé, comme un être se contentant du strict minimum venant des êtres humains. C’est un animal sauvage. Il faut agir en tant que tel avec lui. Car derrière cette carapace, il cache une part de tendresse cachée. Tout comme les animaux sauvages, Keitashi est d’abord méfiant avec tout contact humain. Puis un peu moins, lorsqu’on a commencé à savoir l’approcher et que l’on est assez patient pour l’apprivoiser. Mais au fur et à mesure du temps, il deviendra, comme un animal apprivoisé, affectif et loyal. Il prend toutes sortes d’affections au sérieux, c’est pourquoi il prendra du temps avant de décréter quelqu’un son ami, amant ou même amoureux. Mais lorsqu’on a gagné sa totale confiance, il est comme l’animal sauvage apprivoisé, loyal et affectif dans presque toutes les circonstances, seulement quand il trouve ces sentiments justes et raisonnables. Car la seule chose qui le différencie des animaux sauvages c’est le discernement et la capacité de réflexion. Une fois « apprivoisé », il devient très affectif et ouvert, quoiqu’un peu trop possessif. Depuis qu’il est devenu aveugle, il évolue comme un loup en territoire inconnu, et personne ne pourra le changer. Il est toujours franc et direct, il n’aime pas passer par des mots et des phrases détournées pour dire les choses, que ça plaise ou non. Il ne souffre pas de la solitude, mais accepte volontiers les gens qui l’ont « apprivoisé ». Keitashi peut garder son sang-froid très longtemps, mais lorsqu’on l’énerve vraiment il peut devenir très violent dans les mots comme dans les gestes. Il défendra toujours ce qu’il trouve juste et légitime.

Histoire : Keitashi n’a pas toujours été aveugle. Lorsqu’il est né dans cet appartement sordide d’Osaka, il était bon voyant. Il n’a pas eu le droit à tout le service de la maternité, car sa mère voulait accoucher dans seule, dans le plus grand secret de cette « monstruosité » comme elle l’appela plus tard. Avant même de naître, Keitashi avait déjà sur ses épaules le ressentiment et le courroux de sa mère. En effet, ses convictions morales et religieuses lui interdisaient d’avorter, ce qu’elle aurait fait immédiatement si elle ne se sentait pas obligée de garder l’enfant moralement. Une fois Kei né, elle n’hésitait pas à montrer son dégoût pour lui et s’en occuper à contrecoeur. Même quand il n’était pas en âge de comprendre, Kei sentait bien que sa mère ne s’occupait pas de lui parce qu’elle le voulait, et qu’elle était fâchée contre lui. Effectivement, elle ne s’occupait de lui qu’en cas d’extrême urgence, lorsqu’il n’avait pas eu à manger depuis plusieurs jours et qu’il braillait sa faim, ou qu’il avait gardé sa couche trop longtemps et qu’elle commençait à empuantir l’air ambiant. Elle voulait qu’il se sente abandonné, seul, et qu’il soit en mauvais état pour le punir, mais pas assez pour qu’on le lui retire, sinon elle aurait estimé que sa punition n’aurait pas duré assez longtemps. Et puis, elle avait aussi une réputation à tenir, alors qu’on lui retire la garde de son enfant n’aurait pas fait un bon effet. C’est ainsi donc que Keitashi commença sa vie, sa mère s’occupant de temps à autre de lui, lui apprenant les choses rudimentaires pour ne pas que ses amies et les personnes qui pouvaient voir son fils ne se doutent de sa maltraitance. Il n’avait pas de jouet, et dès l’âge de deux ans, sa mère l’enfermait pendant toutes les journées dans sa chambre. Elle enfermait à clef son fils dans cette pièce qui ne disposait que d’un futon rudimentaire. Sa mère gardait ses vêtements ailleurs, et ne lui en donnait que lorsqu’elle le jugeait nécessaire. Elle l’habillait trop grand, pour qu’il flotte dans ses vêtements et que personne ne se doute de sa sous alimentation. C’est pour cela que l’asociabilité de Kei commença à se développer. Le seul contact humain qu’il pouvait avoir, sa mère, n’était que coups, insultes et mépris. Keitashi était donc bien seul, mais cet enfermement précaire lui permis de développer son imagination, technique subconsciente pour lui permettre de ne pas sombrer dans la folie.

Vers ses 4 ans, il entendit sa mère rentrer de plus en plus tard, accompagnée d’un homme dont il reconnaissait la voix. Il vient de plus en plus souvent, et sa mère finit par un soir ouvrir la porte, et le désigna en disant :

-‘Tiens, voilà la monstruosité dont je te parlais’.

Kei n’avait pas compris le mot. Mais ce qu’il vit dans le regard de sa mère, bien qu’il fût encore trop jeune pour le définir et même le comprendre, il sentait que ce n’était pas bien, parce qu’en croisant son regard il avait eu des frissons dans le dos. L’homme vient de plus en plus souvent, et passait la nuit. Quand Keitashi eu 5 ans, l’homme vint s’installer chez eux. Et l’enfer s’empira. Sa mère, de plus en plus occupée entre son travail et l’homme, en venait à oublier de le nourrir plusieurs jours d’affilée. Ce qui ne semblait pas déranger l’homme, car Kei lui avait un jour demandé à manger, et son beau père lui avait mis une gifle dont il se souviendrait toute sa vie. Toutefois, sa mère semblait plus souple avec lui et l’autorisai à rester dans l’appartement, et non enfermé dans sa chambre. Mais il n’avait le droit de toucher à rien. Un jour, le gamin, très affamé, commit l’irréparable. Il se résolut à prendre son courage à deux mains pour aller demander à sa mère de lui donner à manger. Juste un peu. Pour que ces maux de ventre atroces cessent. Se guidant au bruit pour savoir où était sa mère, il alla jusqu’à sa chambre. Et lorsqu’il ouvrit la porte, il vit sa mère en pleine relation sexuelle avec son beau père. Il n’avait rien dit, mais son beau père l’avait vu et lui avait lancé un regard qu’il n’avait pas oublié. Il avait compris qu’il fallait qu’il parte, et s’était caché dans un placard. Lorsque son beau père sortit de la chambre, Kei sut de suite qu’il allait passer un sale quart d’heure, car l’homme grognait, et vociférait des insultes en brisant des objets sur son passage. Keitashi se retint de respirer quand il passa près de sa cachette mais l’homme le trouva. Et il le frappa, fort, très très fort. Il l’amena dans son atelier pour trouver quelque chose pour le faire taire. Et il trouva. Il lui jeta de l’acide sur le torse. Et il le frappa. Il jeta de nouveau de l’acide, dans sa colère, sur le sol. Il partit une fois que Kei était allongé sur le sol, tremblant de douleur, mais n’osant plus rien dire. Les vapeurs de l’acide, très corrosives, détruisirent sa cornée. Brûlèrent ses nerfs optiques. Laissèrent sur la peau de son torse un énorme trace blanche et une cicatrice qu’il a toujours aujourd’hui. C’est ainsi que Keitashi perdit la vue. Et qu’il ne pourrait jamais la recouvrer. La dernière chose qu’il vit, ce fut le sang sur lui, et le sol de l’atelier…

Lorsque sa mère revient le chercher, très tard le soir, très tard après l’accident, elle vit tout de suite que quelque chose clochait. Elle comprit dès qu’elle vit les yeux de l’enfant. Et les premiers mots personnels qu’entendit Keitashi de sa mère furent :

-‘Tu n’as pas encore assez payé, fils de violeur.’

Il avait gravé cette phrase dans sa tête. Il ne l’avait pas comprise, mais c’étaient les premiers mots que sa mère lui adressa. Il se promit donc de ne jamais les oublier. Et c’est ce qu’il fit. Il n’oublia jamais cette phrase. Sa mère refusait de le voir encore, aussi « débile », comme elle disait. Seulement, Keitashi faisait ce qu’il pouvait. Il fallait avouer que ce n’était pas facile de ne plus rien voir, d’un coup. Surtout que son beau père s’amusait à déplacer les objets et à mettre des embûches sur sa route pour se moquer de lui lorsqu’il se faisait mal en se cognant ou en tombant. Et c’était d’un coup plus facile de lui faire du mal sans le toucher ! Kei était perdu, et allait de lui-même dans sa chambre sans bouger d toute la journée. Il pleurait souvent, se sentant trahi, abandonné, et il avait peur aussi. Peur du rien qu’il voyait, peur d’être maltraité et abusé dans sa vie à cause de sa cécité… Un jour sa mère déclara qu’elle ne supportait plus de voir ces « affreux trucs blancs » et qu’elle allait prendre rendez-vous avec un chirurgien esthétique. Il décidé de l’opérer pour rendre ses yeux plus « vivants » et Keitashi eut à partir de ce jour les yeux verts. Ce jour était d’ailleurs le dernier qu’il allait avoir avec sa mère. Car celle-ci, en revenant le chercher à l’hôpital en voiture, s’arrêta à un moment. Kei entendit le bruit des clefs hors du contact, la ceinture qu’on déboucle, la portière qui s’ouvre et se referme. Il croyait qu’ils étaient arrivés. Sa mère se conduisait comme tel. Il descendit et entendit sa mère lui dire :

-« Je vais chercher quelque chose au supermarché et je reviens ».

Kei la cru. Il n’était pas naïf. Il avait 5 ans. Et sa mère ne revint pas. Il le comprit quand il essaya de rejoindre l’appartement. Ce qu’il sentait sous ses petits doigts, ce n’était pas la même chose que quand il rentrait chez lui. Il entendit des voix, et appris qu’il était dans un foyer. Qu’on allait s’occuper de lui. Et on s’occupa de lui, assez bien, il faut le dire. Il fit de nombreuses connaissances, et appris à peu près à se débrouiller dans la vie avec son handicap. C’est dire, il faisait presque confiance aux humains désormais ! Il était scolarisé, passait ses journées avec d’autres enfants qui n’avaient pas eu une vie toute rose, comme lui. C’était un peu leur seconde famille à tous, ce foyer. Il se sentait presque bien. Mais tout se gâta. Touts les bonnes choses ont une fin, comme on dit. Keitashi avait bientôt treize ans lorsqu’il se souvint en rêve de cette phrase que lui avait dite sa mère. Et il ne savait pas ce qu’était un violeur. Il n’en avait jamais entendu parler. Un peu honteux, parce qu’il avait peur de passer pour un crétin, il partit le demander à la dame qui s’occupait d’eux. Elle lui demanda où il avait entendu ce mot, et comme il ne souhaitait pas répondre, elle n’insista pas et le lui expliqua. Cette première révélation porta un coup à son bonheur. Il se sentait d’un coup mal à l’aise, le produit d’une monstruosité. Déjà qu’avant il ne se nourrissait pas suffisamment, il commença à se nourrir du strict nécessaire pour vivre et avoir assez d’énergie dans la journée. Tant pis pour sa santé. Il s’en fichait. Sa vision de lui était complètement détruite. Ce genre de révélation ne fait effectivement pas du bien au moral. Et personne n’était là pour lui dire qu’il n’était pas un déchet, une monstruosité qui contaminait ses petits camarades. Il commença à s’éloigner d’eux. A redevenir le solitaire qu’il avait toujours été. Et sans le dire aux autres, il fallait savoir qu’il était toujours très mal à l’aise avec son handicap, qu’il n’arrivait pas à accepter.

Et ça empira. Au fur et à me sure du temps, d’autres plus âgés commencèrent à faire la loi au foyer. Et Keitashi ne les respectait pas. Il se fit frapper, voler, embêté… Ils profitaient de son handicap, et Kei se taisait, par peur des représailles. Surtout qu’il n’était pas habitué et n’acceptait toujours pas sa cécité. Il se tut pendant deux ans. Et considéra qu’il pouvait se battre à présent. Il avait 15 ans, et se sentait plus fort car il en avait profité pour développer sa musculature. A partir de là il commença à se défendre. Et ça ne plaisait pas à ses persécuteurs, qui augmentèrent la violence de leurs coups et la perversion des « blagues » qu’ils lui faisaient en profitant de son handicap. Ils mettaient des choses affreuses dans sa nourriture, des immondices dans son lit… Bref tout pour lui pourrir la vie. Keitashi ne disait rien là dessus, ne mangeait plus puisque le peu dont il se nourrissait auparavant était devenu immangeable, et parlait très peu avec les autres, se mettant à l’écart.

Puis vint cet affreux jour. Keitashi savait bien qu’il n’aurait pas dû les insulter lorsqu’ils vinrent dans sa chambre pour le frapper. Mais il l’avait fait. Il sentit des mains sur ses poignets. Ces hommes l’encerclèrent, l’attachèrent, lui arrachèrent ses vêtements et le violèrent. Kei fut doublement blessé par cette horrible expérience. Il revivait ce moment qu’avait vécu sa mère et qui lui avait donné naissance, mais vivait aussi ce viol comme une trahison de la part de l’espèce humaine. Le lendemain, il n’a rien dit à personne mais redevint comme la bête sauvage qu’il était avant d’arriver au foyer. Il mordait dès qu’il sentait un contact, refusait de parler ou de se laisser approcher. Malgré sa majorité approchante, les responsables du foyer décidaient encore pour lui, et l’envoyèrent ici…

Physique : Keitashi est très maigre. Il n’a jamais été très bien nourri durant son enfance, et ensuite la faim ne lui venait pas vraiment. Aujourd’hui, c’est toujours le cas, il mange très peu. Cela fait 17 ans qu’il vit comme ça, il comprendrait mal qu’on change du jour au lendemain ses habitudes. Il est très maigre et le cache sous des vêtements amples. Il a une piètre opinion de lui-même, mais il ne s’habille pas comme un sac pour autant. Il a un faible pour les vêtements hors normes. Il n’a pas l’habitude de se confondre avec le reste des humains. Ses yeux sont d’un vert presque parfait, puisqu’artificiel, même si ça ne se voit pas au premier coup d’œil. Il aime se maquiller, et a trouvé une technique pour le faire sans être hideux ou s’en mettre partout. Il aime garder se cheveux longs détachés, mais parfois aussi les attacher négligemment, ce qui lui donne un air encore plus sexy sans qu’il ne s’en aperçoive. Il ne ronge plus ses ongles, mauvaises habitude qu’il avait avant, et les gardes donc toujours longs et nets. Il a la peau très pâle, et les ses muscles sont dessinés de par la musculation qu’il faisait quand il était au foyer. Un faible trait, pas très voyant, mais cela ne l’empêche pas d’avoir de la force. Son visage ressemble un peu à celui d’une poupée, mais il ne faut pas s’y fier, car Keitashi n’a pas le caractère aussi doux que son physique le laisse paraître…
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Litinae Mya

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MessageSujet: Re: =Keitashi Ometa=   =Keitashi Ometa= Icon_minitimeJeu 12 Juin - 12:43

Bon ben pour moi c'est Okey ! ^^
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