Les limites de l'humour

Peut on se moquer, ou bien doit-on placer des limites?

"On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui."
Pierre Deproges.

Oui mais imagine alors que tu te moque par le biais d'un bd, cela s'adresse a tout le monde mais ce dont tu ris n'est pas forcement adapter a ceux qui la lise, donc .....enfin on peut pas tout censuré.

*Lit le message de Thaï*

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*Relit le message de Thaï*

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*Va se laver les yeux au vitriol*

-Nan, vraiment je ne comprends pas ce que tu veux dire par là.-

Bon escuse je me suis mal exprimée.

Dernierement j'ai lu une bd qui se moquait des personnes qui se scarifient.
Je veux dire par la que les personnes qui ne sont pas concerner par la scarifications peuvent en rire de cette bd.
Tandis que les autres qui le sont concerner en rirons moi facilement.
Mais etant donné que la bd est accessible a tous , tous la liront et certains seront blesser.
Donc je reviens a ce que tu dis , oui c'est juste mais seulement quand cela concerne une personne car elle sait ce qu'il faut faire ou non,avec qui rire ou pas
Mais une bd elle ne fait pas la difference.

Je pense qu'il faut faire la part des choses, ne pas prendre tout ce que l'on voit ou entend au premier degré. Si tout le monde faisait ça, il y aurait beaucoup de moins de problème à ce niveau. Ensuite pour la BD... Il y a toujours un risque que ça blesse, et sur presque tous les thèmes. Si on devait en tenir compte, je t'assure qu'on ne rirait pas tous les jours.

Je crois que la moquerie, par définition, ne fait pas partie de l'humour.
Il ne faut pas confondre plaisanterie, où l'on rit gentiment sur ou de quelqu'un/quelque chose, et moquerie, qui par nature vise à faire mal.

On peut plaisanter de tout, du moment qu'on s'arrête lorsque le sujet en devien trop grave, ou blesse l'autre, car les mots blessent trop facillement.
Le style d'humour entre la moquerie et la plaisanterie est assez grand... la moquerie c'est lourd, bourrin, fait pour faire mal, la plaisanterie garde une certaine légerté quand même, qui montre qu'on veut en rire.

Certe, on ne peu peut-être pas plaisanter de tout... enfin, je pense que ça dépend certainement de la sensibilité des gens, s'ils sont terre à terre ou capable de prendre un peu de recul.
La BD dont tu parle Thai, était peut-être plus encline à dénoncer la scarification et ses causes en utilisant le dommaine de l'humour, plutôt que de se moquer tout simplement.
Parce qu'on ne peut pas se moquer d'un sujet aussi grave que celui de jeune s'entaillant la peau pour évaquer leur souffrance.

Je partage tout à fait la citation de Desproges.

L'humour existe sous de multiples formes et peut-être, par ailleurs, un moyen d'engagement et d'expressions politiques. Le passage Les Juifs de Desproges illustre fort bien cet état de fait.

Pris au premier degré, il est scandalisant. Au second degré, c'est très drôle mais je doute qu'un ancien déporté puisse s'en amuser. Cela dit, on ne peut pas imposer des limites à l'humour sous prétexte qu'il pourrait choquer certaines personnes.

Nous sommes d'une diversité considérable : chaque chose en ce monde peut choquer quelqu'un. Un tel raisonnement appliqué à l'humour, peut vite dévier à la littérature par exemple, voire à l'art en général. On tombe alors dans l'extrême démagogie.

Je reprends mon exemple sur l'anti-sémitisme. Il est évident que lorsque celui qui pratique soit-disant l'humour le fait dans une pure volonté de blesser et de stimuler, d'un autre coté, la haine envers un groupe prédéfini (homosexuels, ethnies, gens à plusieurs pieds), ça relève plus de la bêtise que de l'humour.

Le tout est de savoir de qui provient l'humour et à qui il s'adresse. Une connaissance juive m'a fait part d'une blague caractéristique, selon lui, de l'humour juif que je vous retranscris ici :

« Trois femmes juives se rencontrent. La conversation s'engage et, au bout de quelqu'un temps, on les entend pousser des « Aaaaah ! Ooooh ! ». L'une d'entre elle de dire :

« On avait dit qu'on ne parlerait pas de nos enfants. » »

Venant de quelqu'un d'autre, j'aurais trouvé cela légèrement douteux.

Bref : tout est une histoire de subjectivité.

A Vaem: la bd dont je parle etait du genre:

Une fille (que l'on fait passer pour une débile ou une égoiste, d'ou le titre 'generation ego') qui disait (en montrant son bras) la je me suis scarifiée parce que John ne ne m'a pas regarder.... ( ou bien du genre parce que j'ai pris un kilos et autres....) passablement pitoyable.
Et sans tact.

Urf... effectivement...

*y vois plus de la moquerie sur le fait que se scarifier ou déprimer devien presque une mode, que de la moquerie sur la scarification elle même*

Mais n'aillant pas lut la BD... atché, je peux pas dire vraiment.

Les limites de l'humour s'est d'être réveillé à 7 heures un samedi matin par Beyoncé qui clame "Crazy in love" dans la stéréo du salon et de se diriger vers la douche, avant de découvrir cette horreur de la vie:




Les beautés du corps féminin m'enchantent, mais là faut pas pousser mamie dans les orties, nettoyer la baignoire c'est la moindre des choses.
En plus elle pue cette crème dépilatoire.