Mais où était la pancarte ?

Invité

Rüdiger avait simplement continué de marcher le long du Hall et était arrivé ici...
C'était un endroit bien sombre, une partie du pensionnat sûrement peu utilisé en raison de l'atmosphère étouffante.

"Mais... où est-ce que je suis ?" se demanda l'allemand en pestant mentalement contre le manque d'indication de ce bâtiment.

La série de portes qu'il avait fanchi avait *épuisé* ce gosse de riche. Du coup, il se posa sur une caisse en bois qui semblait pleine. Son ventre gargouillait encore. Au moins, il ne risquait pas d'être ignoré par un quelconque passant...

Le jeune homme ne voulait pas se cloîtrer dans sa chambre et ses pas l'avait amené à cet endroit, mais question enfermement, ce n'était pas mal ici !
La pièce ressemblait à ce genre de lieu de confession où l'on envoyait les stars de télé-réalité, pour qu'il réfléchisse en paix, devant un million de télé-spectateur, la poussière en plus, la lumière en moins...

Calmement, mirany se promenait dans le couloir, elle faisait le tour du bâtiment afin d'en connaître les moindres recoins.

Elle avait entendu un bruit venant de ce qu'elle pensait être une pièceet avait alors stoppé sa progression, collant son oreille à la porte. Quelqu'un se trouvait à l'intérieur. Il n'y avait aucune pancarte, la jeune fille ne put donc pas savoir qu'il ne s'agissait que d'un cagibi. Elle frappa doucement la porte

"Eh oh? Il y a quelqu'un là dedans?"

Elle se sentait assez gênée par lasituation et finit donc pars'éloigner d'un pas, fixant la porte dans l'attente d'une quelconque réponse bien que pour elle ce bruit devait provenir de rats ou de souris... Tout le couloir était désert... Pourquoi cette salle ne le serait pas.

Invité

Tiens... il y avait du monde !
De ces quelques sons qui appelaient, Rüdiger en déduisit que c'était une fille. Elle ne pourait pas l'apercevoir tant qu'il serait dans la pièce, mais une idée germa dans sa tête... Bah ! Si on avait plus le droit de s'amuser !

Il se dirigea sur la pointe des pieds en direction de la porte et l'entrouvrit. Ici la lumière ne parvenait presque pas à distinguer les contours de la pièce.

Tout se passa très vite.
La porte grinça et une main en sortit précipitament pour aggriper le bras de la jeune fille. Celle-ci resta ainsi pendant deux ou trois secondes avant de desserer son étreinte et de lâcher, permettant à son propriétaire de sortir de la pièce avec un grand sourire !

"Salut ! Je m'appelle Rüdiger Dämmerlicht !" fit le jeune garçon qui se trouvait maintenant devant elle, comme s'il ne s'était rien passé...

Mirany n'avait pas eut le temps de voir Rüdiger tendre lamain et avait donc hurlé dès qu'il avait saisit son bras. Elle s'était reculée dès le moment où il l'eut lâchée.

Elle avait ensuite fixé le garçon un long moment avant d'enfin esquisser un demi sourire et incliné la tête sur le côtè avant de hocher la tête

"Salut... Opale Nisan... Tu m'as vraiment fichu la trouille! J'ai jamais eut ausi peur de toute ma vie! J'ai même été jusqu'à me demander si ce n'était pas... Laisse tomber! Dis, tu faisais quoi dans une remise?"

Mirany avait juste eut le temps de jeter un bref coup d'oeil à l'intérieur ce qui lui avait permis de s'apercevoir que la pièce n'était pas très grande et peu éclairée

Invité

"Ah... C'était la remise ?"

"Hum... Ce que je faisais... Bonne question... Et bien, tu sais, à partir d'un certain âge, les garçons font certaines choses... Non non je rigole ! s'exclama-t'il avant de passer pour un pervers. Mais renvoie-toi donc à la question : et toi, que fais-tu ici ?"

L'allemand ouvrit grand la porte, laissant voir... pas grand-chose en fait. La caisse où il s'était assis un peu plus tôt était visible grâce à la lumière du couloir.
Rentrant de nouveau dans la pièce, il tenta de dégager quelques étagères quelques peu déstructurées.

"Non, finalement, y a pas du tout de fenêtres ici. Ca doit être pour ça que cet endroit est LA remise. Mais oui, quelle perspicacité, Rüdiger." fit-il, presque sérieusement.

Mirany sembla amusée par la remarque de Rüdiger et avait étouffé un rire léger, posant sa main devant ses lèvres.

Mirany, à son tour, jetta un regard àl'intérieuret rit aux paroles du jeune homme. Elle porta son index et son majeur à ses lèvres en tentant de s'arrêter et parvint, gardant tout de même ce sourire radieux des jours ordinaires.

"Eh bien moi je suis nouvelle et je visitais un peu... Je reviens de ma chambre et je suis passée par ce couloir... J'me suis arrêtée parce que j'ai entendu des bruits... Simplement..."

Mirany remit ses cheveux blonds en placesur ses épaules d'un geste nonchalent de la main. Elle avait ensuite sourit à nouveau à Rüdiger

Invité

"?"

Face au rire de la jeune fille, Rüdiger prit un air perplexe. Il était si drôle que ça ? En général, on l'envoyait balader pour moins que ça ! Et ensuite en général... il se faisait casser la gueule.

"Je dois avoir une tête marrante... c'est sûrement ça..."

Mais la fille n'avait pas l'air de très forte carrure. On n'aggressait pas quelqu'un juste pour ça. En même temps, on l'avait déjà fait auparavent.

"Mais pourquoi donc as-tu fui ta chambre ? J'aurais pensé qu'il y aurait moins de... personnes... douteuses, on va dire, chez les filles. Sans doute un préjugé de mec !" fit-il en continuant, ou bien en faisant samblant, d'explorer la petite pièce.

Lui aussi était tombé sur le personnage étrange qu'était le grec Andramède Inri. Mais à présent, il était parti, ou du moins, l'allemand ne l'avait pas revu et leur chambre semblait toujours vide. C'était bien triste pour une première collocation. Avait-il trouvé un moyen de s'enfuir ? Ou bien était-il enfermé dans les sous-sols, en train de se faire charcuter ?
Enfin bref...

"Moi, on vient de me changer de chambre, commença-t'il, plus pour lui-même. Apparement, mes colloc' d'avant ne convennaient pas... Deux nouvelles chambres en quelques jours, je suis gâté..."

Mirany avait sourit aux remarques de Rüdiger puis avait dédaigné, les yeux rivés sur le jeunes hommes qui ne cessait d'inspecter la remise encore et encore.

Mirany se demanda ce qu'il y avait vraiment à voir mais elle ne s'attarda pas sur le détail et haussa les épaules calmement.

"Non... Ca n'est pas le fait que tu aies une tête marrante qui me fait rire mais ce sont tes paroles... Et je ne me suis pas enfuie... Disons que je suis arrivée, j'ai déposé mes valises et j'ai voulut explorer les lieux... Vu que je suis nouvelle, je ne connais rien! C'est donc pas trop mal de faire un tour... Tu m'accompagnes ou tu restes à la contemplation de ton placard?"

Opale souriait toujours mais elle avait détourné son regard et fixait à présent une des fenêtres au bout du couloir. On pouvait entrevoir le soleil et le ciel d'un bleu azur presque magique. Un oiseau chantait dehors et son chant résonnait dans le long couloir

Invité

"Oh non ! Mon placard est tellement confortable, fit-il en donnant en coup de pied dans la caisse, qui ne bougea pas du tout. Euh... nan, tout bien considéré, très peu pour moi. Je te suis... Mais pitié, j'ai pas spécialement envie de retourner dans les chambres !"

De toute, il allait devoir s'y enfermer tout à l'heure et découvrir ses nouveaux "copains". Rien ne pressait donc. Un préssentiment lui disait qu'il n'avait probablement pas eu de chance sur ce coup-là, ou bien c'était rencontré d'autre gens, et partager leur quotidien durant une période non-déterminé, qui le faisait un peu flipper...

"On dit qu'il y un tas de scientifiques méchants ici ! Au moins, si on s'ennuie, on peut toujours servir de cobayes... ça doit être rigolo..."

Rüdiger sortit enfin de la remise, et constata à quel point l'air était moins étouffant dans le couloir.
"Je te suis Mamzelle Opale."

"Hein?! Pourquoi tu m'appeles Opale? C'est pas moi Opale... C'est l'autre! Moi c'est Mirany Suma! Bon on va où? Je te laisse décider tant que tu m'envoies pas voir les docteurs..."

Ca y est, la maladie de mirany avait reprit. Elle c'était à nouveau prise pour cette fille... Cette soit-disant porte parole de dieu. Elle n'y pretta pas attention. Visiblement ça arrivait souvent et mirany l'acceptait très bien. Elle allait jusqu'à en être fière même.

"Tu sais... Opale est une fille bien... Il ne faut pas que tu t'en méfies! Elle aime beaucoup aider tout le monde dès qu'ils en ont besoin! Parfois elle en fait trop et je finis par me faire taper dessus...Je garde même des marques qu'un gars lui a fait! Ca fait très mal..."

Elle semblait vraiment innofensive lorsqu'elle parlait de l'"autre" Peut être parce qu'elle la croyait indestructible et que donc elle pouvait encaisser tous les coups et s'en sortir indemne.

Invité

Et voilà... là était le petit souci...

Au bout d'un moment, la caractéristique des pensionnaires refaisait surface. Mais cette fois, Rüdiger n'avait pas l'impression d'avoir affaire à une malade mentale. C'était simplement une fille "un peu spéciale, non" ?

Ce qui était étrange, c'était son changement d'attitude par rapport à "avant". Rüdiger n'avait jamais été quelqu'un de fréquentable. Gosse de riche dilapidant la fortune de ses parents... Fêtes après fêtes... Traînant dans un milieu riche, mais si triste. Nombre de ses connaissances avaient été envoyé en "HP", tel qu'on appelait l'Hopital Psychatrique". Et l'allemand se moquant par ailleurs de ses camarades dont les parents les avaient envoyé là-bas... Pas de chance pour eux !

Mais à présent, lui, qu'était-il ?

Il n'avait pas eu de crise, et se conduisait bien gentiment face aux autres pensionnaires. Il avait même réussi à se faire presque des "amis" !

Son expression se fit plus neutre.
"Et... Tu ferais quoi si Opale n'était pas là ?" demanda-t'il, hasardemment.

Mirany inclina la tête en avant puis haussa les épaules dans une expression de totale incrédulité. Elle finit tout de même par sourire à Rüdiger.

"Ben en fait j'avais jamais pensé à ça! Je sais pas du tout! Avant j'ai toujours été une petite fille bien sage qui faisait ce qu'on lui demandait... C'est quand je me suis retrouvée dehors que ça a dégénéré et qu'elle est venue m'aider! J'ai eu de la chance... Je suis contente d'être là plutôt que dehors à dire vrai..."

Mirany souriait toujours, elle n'avait pas l'air de vraiment se méfier de Rüdiger et semblait même bien en sa présence, paisible. Elle avait joint ses mains dans son dos et attendait que le jeune homme planté devant elle dise quelque chose ou alors lui indique une destination.

*Hm... Il est bizarre... Ca a l'air de le déranger qu'elle soit là... Miroir... Tu n'as pas envie de venir me voir et de parler juste avec moi s'il te plait? Opale?*

Invité

"Elle... t'as aidé...?" fit-il, la voix mal assurée.

Opale était venue l'aider lorsqu'elle n'allait pas. Pour lui, c'était le contraire. Lied... Lied... Pourquoi l'avait-elle abandonné ?
A présent, la raison pour laquelle il était là ne faisait plus aucun doute. C'est elle qui l'avait expédié au fond de ce trou à rats !

Il était devenu pervers, colérique, excentrique, et pour finir complètement dingue !
Tout à coup, il se sentait mal. L'allemand fit sa main devant sa bouche par reflexe.

Comment canalyser toutes ces émotions qui apparaissaient tout à coup, alors qu'en temps normal, Rüdiger ne pensait qu'au moment présent.

"Je... aller dehors..." souffla-t'il, les yeux exorbités.

La crise qui se préparait allait être terrible. Faudrait-il qu'il se râcle la peau si fort pour que cela s'arrête ? Pire, si les hallucinations ne l'avaient pas hanté depuis longtemps, cette rechute n'en serait que plus forte.

Il ne pouvait regarder la fille qui se trouvait près de lui. En fait, il ne pouvait lever les yeux.

Courir, courir jusqu'à en mourir, c'est tout ce qu'il demandait... Mais, chose qui n'était jamais arrivé avant : il était paralysé.
Sa bouche s'ouvrit toute seul, sans qu'il puisse contrôler ses tremblements. Le jeune homme n'avait plus envie de vomir.

La crise était particulièrement forte. Rüdiger fit la pièce s'assombrir encore et encore... Non, c'était ses paupière qui se fermaient. Première fois que cela arrivait, il tomba dans l'inconscience sous les yeux d'Opale/Mirany.

Comme quoi, l'imprévisible était persistant au sein de la Maison Thao...

L'air perplexe, Mirany avait regadé Rüdiger puis l'avait vu tomber à ses pieds. Elle s'était alors laissé tomber près de lui et avait posé sa main sur le front du jeune homme avant de soupirer. Elle était paniquée. Les yeux rivés sur le visage inanimé de rüdiger elle ne savaiat vraiment pas ce qu'elle devait faire et aurait eut besoin d'opale mais elle ne vint pas.

*Opale... Opale je t'en supplie si tu m'entends viens m'aider... Je sais pas comment on le soigne! Opale... Je t'en supplie! Me lache pas maintenant j'ai besoin de toi.*

Désespérée,attendant une réponse d'opale, elle avait ouvert la première porte qui passait et avait trouvé une petite pièce ainsi qu'un évier et un seau.
Opale avait soupiré puis s'était dit qu'elle ferait mieux de monter rüdiger dans sa chambre où elle pourrait l'allonger sur son lit et s'occuper de lui mieux que dans ce couloir déséspérément vide. Elle referma la porte et passa son bras dans le dos de rüdiger, sous ses épaules, l'emmenant ainsi vers sa chambre.
Pourquoi tout devait toujours tourner au cauchemard quand elle était dans les parages? Attirait-elle les mauvais esprits. Elle ne le savait pas et ne s'en souciait pas à vrai dire. Le plus important, là, c'était d'aider Rüdiger

[>>>Chambre F]

» Un.. un.. Mu..Mur? Ici.. mais mais...