Nom: Tanako Akikaze
Age: 24 ans
Orientation sexuelle: Elle n’y a jamais vraiment reflechi. Pour elle, à l’époque, il n’y avait que Ryujin de toute facon. Mais s’il fallait vraiment donner une reponse, à présent, elle serait surement bi. Pourquoi restreindre ses chances ?
Ancien Problème: Pyromane accomplie.
Caractère: Je vous conseille de l’ éviter autant que faire se peu. Et par « éviter », j’entends « ne pas aller l’asticoter pour le simple plaisir de taquiner, pour rigoler ! ». Vous n’allez pas rire longtemps. Vos eclats de rire risquent d’être écourtés quand vous vous appercevrez que le bas de votre chemise prend feu… Tanako n’est pas le genre de fi-fille qui ne pense qu’aux soirées ciné avec les copines, à la nouvelle coupe de cheveux du playboy du quartier ou à son maquillage. Non. Pas vraiment. Au premier abord, c’est une jeune femme froide. Impassible, posée, implacable, elle vous dardera de son regard glacé, contrastant d’autant plus de par sa couleur, et ne lâchera pas deux mots de trop. C’est une fille qui n’en a rien a faire. Ca résume à peu près tout !
Sinon, elle a déjà prouvé qu’elle sait faire preuve de sang froid et d’un grand courage, qu’elle doit probablement à ce détachement qu’elle a par rapport à tout ce qui l’entoure… Sauf Ryujin, à l’époque, éventuellement…
Sinon, son petit côté garcon manqué rajoute à son côté baroudeur, c’est quelqu’un qui ne se laisse pas marcher sur les pieds deux fois, et d’autant moins depuis qu’elle est passée de l’autre côté de la barrière.
Physique: 1m74 pour 51kg. C’est une fille assez grande aux traits particulièrement fins. Elle est toute mince, mais dispose d’une poitrine non négligeable et de hanches assez larges, ce qui lui vaut d’être tout en courbes, malgré sa grande taille et son petit poids. Elle est souple et agile, mais à l’image d’une chatte ne le montre que quand elle y est contrainte. Le reste du temps, ses gestes sont plutôt lents et posés, toujours calculés.
Ceci dit, ce n’est pas pour autant qu’elle se balade avec un décolté jusqu’au nombril et mini-jupe moulante, comme la plupart des gamines. Ses vêtements sont le plus souvent larges en bas et plutôt moulants sans être indécents en haut. Par dessus le tout, elle se baladera le plus souvent avec une espèce d’imperméable gris au grand col relevé. Ou bien un pull a col roulé, quelque chose de confort dans lequel elle semble s’emmitoufler.
Venons-en au visage. De loin ma foi, elle est facile à repérer : une touffe rouge sur fond gris ! Tanako a de longs cheveux roux, à la limite du rouge, qu’elle attache rarement. Longs jusqu’aux reins, fins, ils ont un volume impressionant qui donnent parfois l’impression qu’elle se cache dedans. D’ailleurs, le plus souvent, c’est le cas pour une moitié de son visage. Celui-ci justement a des traits particulièrement fins : des lèvres fines et d’un léger rose-orangé, un nez fin et légèrement en pointe, un menton fin lui aussi… et des grands yeux rouges à l’image de ses cheveux ! On a longtemps cru – parce que Tanako est née avec ces yeux-là – on a longtemps cru a un albinisme d’abord, ensuite à l’éclatement d’un vaisseau de la pupille qui en aurait alors changé la couleur. Mais après de longs examens, force a été de constater que ces yeux là étaient naturels…
D’ailleurs, ses parents se sont souvent imaginé avec du recul que ce pouvait qu’être l’œuvre du diable ; car quand les flammes se reflètent dans les yeux de Tanako, on pourrait bien croire à l’apparition d’un démon.
A son entrée dans la Maison, elle avait constament une cigarette aux lèvres, mais ne la fumait jamais – elle tient à ses poumons ! Non, c’était surtout pour se donner une raison de traîner partout son briquet ou sa boîte d’allumettes. Aujourd’hui, c’est plutôt un stylo qu’elle machouillera en coin, rang oblige...
Histoire: Mr et Mme Akikaze formaient un couple sans histoire, tout ce qu’il y a de plus banal. Le mari travaille dans l’informatique, la mère est couturière dans une petite boutique du centre-ville. C’est d’ailleurs sûrement de sa mère que Tanako tient l’habileté de ses doigts. Mais revenons à notre couple. Après deux ans de mariage, ce qui fût dans l’ordre des choses, la jeune femme tomba enceinte.
Et c’est ainsi que l’adorable bout de chou ouvrit un jour ses grands yeux roux sur ses parents, au grand étonnement géné de ceux-ci. Mais pourquoi pas ? Leur étonnement s’agrandit encore un peu malgré eux quant les cheveux du poupon commencèrent a pousser, de beaux cheveux tous fins et aussi roux que les flammes dans l’âtre de la cheminée ! Disons que la couleur n’était pas répandue dans la famille… Mais qu’importe ! On l’aime ce petit bout de soi, quand on est une petite famille bien unie !
Mais c’est étonnant quand même, ces flammes qui jaillissent toujours dans la pièce dès qu’on a le dos tourné… Remarquez, une bougie avait été oubliée, et cette fois-ci, c’était probablement le vent qui avait brusquement poussé les flammes jusqu’au chiffon… oh, et le briquet qui vient de tomber !
Du plus loin qu’on peut remonter, la petite semblait toujours à la limite d’être une victime des flammes… Mais il y avait toujours une bonne excuse ! ….. Non ?
En grandissant, Tanako faisait preuve d’un tempérament de feu envers ses parents. Toujours la voix plus haute qu’eux, avec un aplomb et une puissance dans le regard qui laissaient ses parents sur la touche. Sa nature rebelle leur en faisait baver, et particulièrement au niveau scolaire, quand les professeurs venaient se plaindre, voire les conseillers d’éducation, le principal… On trouvait toujours une bonne excuse… Mais elle ne supportait aucune forme d’autorité. Elle finit par aller de moins en moins en cours, voire plus du tout, ce qui soulageait grandement le personnel enseignant.
De toute facon, quand on l’énervait, elle sortait de la pièce avec un air détaché et sortait rejoindre Ryujin. Le garçon et elle ont toujours été voisins, ils ont grandi ensemble, traîné ensemble, fait les quatre cent coups ensemble, exploré le monde ensemble, et quand Tanako voulu vérifier une bonne fois pour toute si le sexe valait vraiment toutes ces rumeurs, ces embrouilles et ces coups de sang dont on nous rabattait les oreilles partout, devinez avec qui elle mena à terme ses investigations ?
Ryujin est un bon copain, dira-t-elle, le seul qui la supporte vraiment… Et à dire vrai, elle est la seule dont il supporte les caprices et les coups de sang aussi.
Bref, tout était tranquille, la vie continuait son ptit bout de chemin. Sauf qu’un jour, on eût droit à un peu d’animation. Tanako connaissait un peu la famille de son double, surtout ses frères et sœurs, une effervescence auquel elle n’était pas vraiment habituée, mais qui ne la génait pas plus que ca, en somme. Ses parents moins, elle n’en avait pas grand chose à faire. Elle en savait surtout ce que lui racontait Ryujin. Puis le jour des 18 ans du jeune homme, elle décida de lui rendre une petite visite. Passant par le jardin, comme à son habitude, elle arriva à l’arrière de la maison et entendit du bruit, des voix plutôt élevées, mais pas celle de ses parents… Elle savait Ryu un peu bagarreur et habitué aux sports de combat, qu’il pratiquait, mais elle ne l’avait jamais entendu aussi déchaîné ! Elle s’approcha de la porte-fenêtre, et eût tout juste le temps de reconnaître l’amant de Mme Ushiyamada, dont elle était probablement une des rares à connaître l’existence, avant de réaliser toute l’horeur de la scène. Son éternelle cigarette lui tomba des lèvres, et pourtant elle avait le cœur accroché !
C’était trop tard de toute facon. Elle avait réussi à attirer Ryujin dehors, rincé le sang sur le garçon, et ils regardaient maintenant la maison brûler. Ca avait été le plus sage, ainsi, plus aucune trace de ce qu’il s’y etait passé. Le reste de la famille devrait revenir de chez leurs grandparents bientôt. Les pompiers n’allaient pas tarder. Ca avait été la meilleure solution, d’après elle, et puis ils arrêteraient de se voiler la face à son sujet à présent. Elle tourna la tête vers le jeune homme, qui semblait reprendre ses esprits, comme reveillé d’un affreux cauchemar. Elle écrasa sa cigarette machinalement, rangea ses alumettes, et l’attira plus prêt. Les pompiers arrivaient, la police, deux ambulances… Le reste sombra dans les méandres de sa mémoire ; dans le fond, ca n’avait aucune importance.
Une enquête fût levée, les policiers patinaient, plus rien ne restait de la maison des Ushiyamada… Un procès eût lieu, qui dura plusieurs mois, faute de preuve et d’éléments concrets. Les parents de Ryujin saisirent l’occasion et demandèrent l’internat des deux jeunes dans un etablissement spécialisé.
Les parents de Tanako n’eurent pas grand chose à dire… Il y avait longtemps que leur propre fille les terrorisait, au fond d’eux… Les Ushiyamada profitèrent de leur manque d’autorité et le verdict tomba en leur faveur.
Tanako Akikaze, 19 ans tout juste, envoyée à l’établissement Thao avec son ami d’enfance pour y régler ses petits problèmes de chaleurs…
De toute facon, quelle importance, ici ou ailleurs…
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Cinq ans ont passé. Tanako est toujours à Thao, mais plus tout à fait dans la même situation : elle fait partie du personnel d’étude, maintenant. Etonnant, me direz-vous ? En vérité, les scientifiques de l’époque ont voulu tester un traitement pour la pyromanie sur elle. Ils ont eu du mal au début (un labo en a même bien souffert…), la gamine n’étant pas du genre à se laisser faire impunément. Mais sous le nombre et à force de sangles et calmants, ils ont bien réussi à lui faire ingurgiter leur cachets. Malheureusement, les effets ne furent pas ceux escomptés. Au lieu de traiter sa passion du feu, ils atteignirent, entre autres, sa mémoire. Tanako oublia progressivement tout ce qui faisait son passé, les gens qu’elle connaissait… Ainsi, elle oublia jusqu’à l’existence de Ryujin - qu’elle ne voyait plus de toute façon, passant tout son temps dans les sous-sols. Il sembla que le traitement la calma cependant, elle résistait moins. Son intérêt pour les flammes ne fut pas diminué, mais sembla mieux canalisé. Ainsi, au fil des ans, elle rejoignit les scientifiques qui l’encadraient dans l’étude de ceux qui, comme elle, se livrent tout entier à ces passions destructrices. Disons qu’elle a enfin un objet sur lequel concentrer sa curiosité. Pour la première fois, elle a enfin un objectif…
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Jeu 31 Mai - 10:07
